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mercredi 19 octobre 2016

Systèmes d'’informations géographiques

Systèmes d’informations géographiques

La cartographie moderne ne se satisfait plus des seules informations géométriques du terrain :  on cherche de plus en plus à leur associer des informations thématiques. Par exemple, associer à une parcelle de terrain le nom de son propriétaire, la surface constructible ou construite, etc.
Ceci ouvre la voie des systèmes de traitement numérique des clichés en association avec des banques de données géographiques (SIG ou Systèmes d’Information Géographiques), 

Cartographie à grande échelle
Raisonnons maintenant à partir d’un autre exemple : la préparation, l’exécution et le suivi d’un chantier de construction.

Lever de détails
Pour un chantier, il faut disposer de plans et de cartes à moyenne et grande échelle que la photogrammétrie ne peut pas toujours fournir, pour des questions de précision et de coût.
Il faut donc établir cartes et plans en allant lever sur le terrain la position et la nature des objets naturels et artificiels : cette opération peut être faite par des mesures d’angles, de distances et de différences d’altitudes ou par des mesures GPS qui fourniront des coordonnées dans le système général. Pour certaines constructions de petite étendue, très isolées ou ne disposant pas à proximité de points d’appui matérialisant le système général de coordonnées, on peut simplement travailler dans un repère local associé à la construction.
L’outil idéal pour ce type d’opération est la station totale  ou le niveau numérique  en raison de leur facilité d’emploi et de leurs possibilités de stockage des informations récupérées ensuite par un logiciel informatique.

Informations altimétriques sur cartes et plans 
Avant la réalisation d’un projet de construction, une phase d’étude permet d’en prévoir le coût, la faisabilité, l’impact sur l’environnement, etc. Les informations sur l’altimétrie du terrain naturel sont souvent primordiales : elles permettent, par exemple, à partir des calculs de profils en long et en travers , de chiffrer les projets routiers, les courbes de niveau étant la principale information altimétrique sur les cartes et les plans.
Remarque 
Un logiciel de topographie performant est capable de récupérer les informations levées sur le terrain et de tracer à partir d’un semi de points (ensemble de points régulièrement répartis sur le terrain et connus en coordonnées tridimensionnelles) une modélisation du terrain (modèle numérique de terrain ou MNT), puis d’en déduire les courbes de niveau. Les calculs se poursuivent ensuite par des tracés et calculs automatiques de profils en long, profils en travers, cubatures, etc.

Canevas de points
Enfin, un projet de construction nécessite le positionnement sur le terrain des axes des travaux à réaliser ainsi que leur contrôle en cours d’exécution. La construction à réaliser s’insérant généralement dans un ensemble existant, il faut s’appuyer sur un canevas de

points connus en système général ou local. L’une des premières tâches à accomplir en début de chantier consiste donc à disposer à proximité des repères planimétriques et altimétriques durables et accessibles.
Les différentes techniques d’implantation  nécessitent de nombreux calculs fondés sur des connaissances mathématiques . Parmi les techniques modernes employées sur les chantiers pour le guidage et le positionnement, le laser est de plus en plus répandu.

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